ANALYSE
Mali : les opérateurs miniers ne connaissent pas la crise
(09/03/2013) La situation de chaos que traverse le Mali depuis le coup d’Etat de mars 2012 s’est vite transformée en aubaine pour les multinationales exploitant les mines d’or au sud et à l’ouest du pays. Non seulement le gouvernement provisoire a fermé les yeux sur toutes sortes d’abus commis sous le régime d’Amadou Toumani Touré, mais il leur a accordé de nouveaux avantages. Objectif : accélérer la production et se constituer un « trésor de guerre »
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ANALYSE
A quand une enquête parlementaire sur le meurtre de Sankara?
(Paris, 06/02/2013) 25 ans après l’assassinat du président burkinabè Thomas Sankara, les députés du Front de Gauche, soutenus par les députés d'Europe Ecologie Les Verts, viennent de déposer une nouvelle demande d'enquête parlementaire. L'objectif, répondre aux questions suivantes : Pourquoi Thomas Sankara a-t-il été assassiné ? Comment cet assassinat a-t-il été rendu possible ? Quels rôles ont joué les services français et les dirigeants français de l’époque ? La DGSE savait-elle ce qui se tramait et a-t-elle laissé faire ? Une première demande similaire avait déjà été déposée en juillet 2011 - sans suite. La France n'a toujours pas déclassifié les archives relatives aux assassinats de dirigeants indépendantistes africains, dont Sylvanus Olympio, abattu il y a... 50 ans, en janvier 1963
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ANALYSE
Mali : le temps de lire le dessous des cartes
(20/01/2013) Sécurisation de zones potentiellement riches en gaz, pétrole ou uranium, au nord et au centre du pays, protection des activités de grands opérateurs miniers à l'ouest, contrôle de la base arrière des mouvements islamistes impliqués dans le trafic d'otages au Niger, défense des intérêts et projets du géant Areva dans la sous-région… l'intervention française au Mali a aussi d'autres enjeux que la seule lutte contre le terrorisme, comme le relaient les médias
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Financement politique : faisceaux convergents autour de Sarkozy
(03/01/2013) La campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy aurait bien été financée en partie, et à hauteur de quelque 50 millions d'euros, par la Libye de Kadhafi. C'est ce qu'affirme désormais l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans le cadre de l'affaire Karachi. Les derniers témoignages recueillis par les juges français enquêtant sur les trois affaires impliquant l'ancien président (affaires Kadhafi, Karachi et Bettencourt) pourraient se recouper encore davantage
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L'investigation, sous la loupe des sociologues
(20/11/2012) En France, seule une poignée de sociologues et chercheurs universitaires se sont penchés jusqu'ici sur les journalistes d’investigation, étudiant notamment les évolutions de leurs rapports aux sources et avec le milieu judiciaire
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Au Togo, ITIE explore les limites de la transparence
Pour la première fois, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives-ITIE a passé en revue la situation du Togo, connu pour son opacité dans le secteur. Taxes et impôts non payés par certains opérateurs, absence totale de déclaration d’activités pour d’autres… parmi les anomalies : ce minuscule pays d’Afrique de l’Ouest, qui ne produit presque pas d’or, en exporte des tonnes
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Exploitation de l’or : vers une typologie des modes de prédation
Sous l’occupation coloniale, puis les dictatures, le pillage de l’or africain a inscrit dans la durée les contours géopolitiques du grand continent. Depuis la fin de la guerre froide, la prédation des ressources stratégiques africaines par des multinationales minières cotées en bourse et enregistrées dans des paradis fiscaux se poursuit par le biais de divers stratagèmes, légaux et illégaux. Ils mériteraient d’être mieux identifiés, à l’heure où le cours de l’or sur le marché mondial a franchi la barre des 50 000 dollars le kilo, et où plusieurs initiatives internationales tentent d’obtenir davantage de transparence dans le secteur opaque des industries extractives
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"Françafrique" : le changement, c'est maintenant
(15/05/2012) Sarkozy avait promis d’en finir avec les pratiques néocoloniales, clientélistes et occultes des « réseaux » français en Afrique, mais n’en a jamais rien fait. Les espoirs reposent maintenant sur le nouveau locataire de l’Elysée, François Hollande, qui entre en fonction aujourd'hui et doit nommer son Premier ministre, ainsi que sur le nouveau gouvernement qui sera officialisé demain. Pour mettre fin à la "Françafrique", rien ne sera vraiment possible sans une refonte des institutions
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Présidentielle 2012 : sur les traces de « Sarko l’Africain »
(25/03/2012) Pour les candidats à l’Elysée, il est toujours important de courtiser les chefs d’Etat africains à la veille de l’élection présidentielle française. Ces derniers mois, la multiplication des visites diplomatiques et d’ « affaires » impliquant le clan Sarkozy nous ramène au cœur d’une « Françafrique » que beaucoup déclarent morte et enterrée, mais qui reste truffée d’émissaires occultes, de mallettes et de barbouzes
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Areva, la face cachée du nucléaire français
(Paris, 09/02/2012) L’association Survie et les éditions Agone publient « Areva en Afrique », un des rares dossiers consacrés au géant français du nucléaire. Ingérence néocoloniale au Niger, catastrophes environnementales sur les lieux d’extraction de l’uranium, actions de lobbying et de greenwashing… sont passés au crible par Raphaël Granvaud, auteur de l’ouvrage. Avec en épilogue, une question cruciale : quid de l’actuelle privatisation du groupe, qui intéresse notamment des fonds d’investissements américains - ou qatari, conseillés par Crédit Suisse ?
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